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La qualité de l'eau du Lac-à-Jim suivie de près

Le 24 juillet 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 24 juillet 2013
Par Karine Desrosiers

La municipalité de Saint-Thomas-Didyme prend très au sérieux la problématique de la qualité de l’eau au Lac-à-Jim alors que l’une des plages du plan d’eau a été fermée. Les autorités municipales entendent obtenir un portrait global de la situation en complétant plusieurs échantillonnages en plus de ceux effectués par le ministère de l’Environnement.

En fait, des représentants du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) ont pris de nouveaux échantillons dans la journée de lundi. Le ministère a accepté de prendre deux échantillons de plus que prévu pour aider la municipalité à tracer un portrait global de la situation et les résultats sont attendus au cours des prochains jours.

La municipalité, quant à elle, mènera ses propres tests dès lundi prochain selon un protocole qui, sans être aussi rigoureux que celui du MDDEFP, permettra néanmoins de tracer un état de situation. « Nous ferons des tests à six endroits différents, jusqu’à la tête du lac. Chaque échantillon sera pris en double afin d’être certain d’avoir un portrait représentatif », a précisé le directeur général de Saint-Thomas-Didyme, Jean-Marc Paradis.

L’objectif de la municipalité est de déterminer l’origine du problème de contamination de l’eau par des coliformes fécaux. « On veut cibler si le problème est très circonscrit à seulement une plage ou s’il est plus répandu. On y va par élimination avant de déterminer les solutions à mettre en place », explique Jean-Marc Paradis.

Pour l’instant, une première hypothèse suggère que l’une des fosses septiques du Centre touristique pourrait être en cause. Avec l’aide du MDDEFP, des produits colorants ont été ajoutés et on pourra voir si la couleur se déverse dans le lac, près de la plage. Une deuxième installation septique sera testée incessamment par les employés du centre. —S.T.

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