Avec ses nouvelles installations à la fine pointe de la technologie, la Fromagerie La Normandinoise augmente non seulement sa production pour répondre à la demande du marché québécois, mais elle s’ouvre des portes pour d’autres marchés, dont celui de l’Ontario.

Hélène Cadieux se concentre depuis la fondation de sa fromagerie sur les différents marchés québécois. L’entreprise a étendu graduellement sa présence, en commençant avec le Saguenay-Lac-Saint-Jean pour ensuite conquérir plusieurs autres régions de la province, dont les grands centres comme Montréal et Québec.

Dans un avenir rapproché, celle-ci veut percer le marché de l’Ontario qui offre, selon elle, un grand potentiel.

« Je suis en attente d’un agrément du fédéral pour pouvoir vendre mes fromages au-delà de la frontière québécoise. Le marché ontarien promet. J’aimerais bien pouvoir percer ce marché à partir de la fin de cette année ou encore au début de 2022. »

Selon la propriétaire, ce n’est pas plus compliqué de vendre à Montréal qu’à Ottawa ou Toronto, qui ne sont finalement pas très loin.

Nouveaux produits

Pour le moment, La Normandinoise continue de se concentrer sur ses produits phare, comme les fromages à pâte molle affinés Le Péribonka et Le Maria Chapdelaine ou à pâte demi-ferme à croûte lavée comme le Chant du coq, mais aussi les cheddars, les normandises et bien sûr le fromage en grain qui pourront être produits en plus grandes quantités.

Un fait demeure, Hélène Cadieux veut continuer d’offrir des fromages de qualité, mais veut aussi en créer de nouveaux.

« On pouvait difficilement penser à fabriquer d’autres fromages parce qu’on était trop petit, trop à l’étroit et on n’avait pas la capacité. Maintenant, avec les investissements qu’on vient de faire, c’est dans nos plans », assure-t-elle.