C’est par dizaines voire centaines, que les habitués et irréductibles de la chasse à l’orignal ont gagné la forêt vendredi dernier. L’ouverture de la chasse au gros gibier a été l’occasion pour les agents de la Sureté du Québec et les agents de conservation et de protection de la faune de procéder à une campagne de sensibilisation quant à la règlementation sur la chasse et le maniement des armes à feu.

À la barrière de la Zec des Passes dangereuses, à Saint-Ludger-de-Milot, où c’est à feu roulant que les chasseurs se sont inscrits avant de prendre le chemin de leur chalet ou encore de leur tour de chasse. Pour les agents de conservation et de protection de la faune, le moment était bien choisi pour informer les chasseurs et chasseuses sur les divers règlements qui ont cours quant à la chasse au gros gibier sur le territoire québécois. La campagne de sensibilisation visait aussi à contrer les actes de braconnage, alors que les chasseurs étaient invités à communiquer avec S.O.S. Braconnage pour faire part de tout acte illégal dont ils peuvent être témoins.

Les agents ont en outre rappelé que les actes illégaux les plus répertoriés touchaient la pêche, la chasse et le piégeage en dehors des périodes permises, le surplus de prises, les armes et les engins interdits, l’achat et la vente de gibier et de poisson non autorisé et la perturbation et la détérioration de l’habitat du poisson.

Permis

Dans les territoires de chasse du Saguenay-Lac-Saint-Jean on évalue à environ 40 000 le nombre de permis de chasse attribués chaque année, tant pour la petite chasse que pour le gros gibier. Pour les agents de la Sûreté du Québec le maniement des armes à feu avec la présence de tant de chasseurs devient une préoccupation de tous.

Dans le cadre des activités de sensibilisation menées par les agents de la SQ ont a en outre remis des verrous de pontet, équipement qui permet de se déplacer en toute sécurité avec une arme en forêt.

La période de chasse au gros gibier pendra fin le 06 octobre et cette année dans les zones 26 et 29, qui correspondent aux limites de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean on a le droit d’abattre, les femelles, les veaux et les mâles. —J.S.