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La FIQ qualifie la mesure de poursuite-bâillon

Le 19 octobre 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 19 octobre 2012
Par Karine Desrosiers

Dolbeau-Mistassini- Entourée de la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec , Mme Régine Laurent, des présidents des syndicats du CSSS de Chicoutimi, de Lac-Saint-Jean-est et de Roberval, la présidente du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du CSSS Maria-Chapdelaine, Mme Pauline Paradis, a dénoncé le fait que la direction de l’établissement ait choisi la voie de la mise en demeure pour l’empêcher de décrire les conséquences du plan d’optimisation présenté par la direction.

Pour la présidente de la FIQ Mme Régine Laurent, il s’agit d’une mesure que l’on peut qualifier de poursuite-bâillon, visant à empêcher des gens de maintenir des soins sécuritaires et de qualité dans les établissements de la santé. En conférence de presse, Mme Paradis a indiqué avoir reçu mercredi dernier, une mise en demeure de la part d’un procureur de la direction de l’établissement lui interdisant de dénoncer les mesures du plan d’optimisation et d’inviter ses membres à cesser leurs moyens de pression.

Mme Paradis a rappelé que les actions menées par le syndicat ont toujours été légales. « Des lettres ont été envoyées à la direction de l’établissement et à l’agence de santé et des services sociaux, des pétitions ont circulé, les membres du SPSICR ont été nombreuses à se présenter au conseil d’administration, et une marche citoyenne a été organisée », explique Mme Paradis qui précise que tous ces gestes ont été réalisés dans un cadre légal.

Appui

La président de la FIQ, Mme Régine Laurent devait ailleurs déclarer : « La FIQ est aux côtés de son équipe du CSSS Maria-Chapdelaine. Pour nous, il est purement inacceptable de traiter aussi cavalièrement et d’intimider si ouvertement les professionnelles en soins et leurs représentantes. La Fédération ne laissera pas le Syndicat seul, que la direction se le tienne pour dit ».

Qualifiée de mesure d’intimidation, la mise en demeure a aussi été dénoncée par les représentantes des syndicats des établissements de santé de la région. Les représentantes de la FIQ, au niveau local, régional et national, attendent le rapport des cliniciens qui sera déposé mercredi à la table du conseil d’administration, avant d’entreprendre d’autres actions.

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