Même si ses activités de relais de motoneige sont paralysées par la pandémie, la Coopérative de solidarité du lac à Jim entend se positionner comme un point de sécurité névralgique pour les motoneigistes. On espère que les chalets locatifs pourront permettre de sauver la saison.

« C’est certain qu’il y a de l’incertitude et on ne sait pas comment le touriste à motoneige va réagir. Notre offre de chalets locatifs et notre service d’essence vont fonctionner et on va être un point de sécurité pour les motoneigistes sur la 93, c’est ce que l’on se donne comme mandat », explique le président de la coopérative, Patrice Tremblay.

La restauration sera quant à elle maintenue au strict minimum pour offrir un peu de prêt-à-manger et dépanner les motoneigistes, mais sans plus.

Dommage, car la Coopérative du lac à Jim avait connu beaucoup de succès avec son relais de motoneige l’année dernière, ce qui augurait très bien pour l’avenir de l’organisation.

« On était sur une belle lancée et c’est aussi la raison pour laquelle on veut continuer de maintenir un certain niveau de services. Comme point névralgique sur la 93, même si on arrive à faire nos frais ou à la limite si on a une perte, on pense que comme OSBL, on doit répondre présent pour les motoneigistes. »

Hébergement

Du moins, le téléphone a continué de sonner, affirme Patrice Tremblay, et des touristes et amateurs de motoneige ont commencé à s’informer à savoir si le lac à Jim serait en service et si l’hébergement est disponible.

Avec quatre chalets et six unités d’hébergement, la coopérative a bon espoir d’arriver à sauver son hiver grâce à la location.

« Les réservations ne vont pas aussi bien que l’an dernier, mais il y en a. Avec la location de chalets et nos différents forfaits, on devrait pouvoir passer à travers l’hiver. »

Entraide

Patrice Tremblay espère que les contrecoups de la pandémie ne viendront pas casser les reins de la belle progression que le milieu a connus au chapitre de la motoneige ces dernières années, notamment avec le déploiement de la P-49.

« Tous les intervenants dans le milieu maintenaient une belle communication et on voyait un esprit d’entraide et de coopération entre tout le monde. On entend que quelques-uns fermeront, car ils n’auront pas les revenus pour rester ouverts. J’espère que ces gens pourront s’en sortir et que le tourisme à motoneige sera au rendez-vous. »