Actualités

Temps de lecture : 1 min 51 s

Jacques Brassard a présenté le décret pour le barrage Péribonka

Le 25 juin 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 25 juin 2013
Par Karine Desrosiers

Alma – Présent à la première visite des installations du barrage Péribonka d’Hydro-Québec, l’ex-ministre des Ressources naturelles et député de Lac-Saint-Jean à l’Assemblée nationale, M. Jacques Brassard, s’est dit fier et heureux de voir que la direction d’Hydro-Québec donne l’opportunité aux gens de la région de pouvoir visiter les installations. « Il s’agit d’une façon de s’approprier collectivement d’une réalisation qui a reçu l’assentiment de tous les intervenants en 2001 », a déclaré M. Brassard, qui en était à sa première visite depuis que la centrale électrique est en opération.

« Le projet de construire un barrage sur la Péribonka s’inscrit dans la foulée de la saga de l’Ashuapmushuan, alors qu’Hydro-Québec se retrouvait au coeur d’une controverse pour avoir mis dans ses carnets la construction de barrages sur la rivière », se rappelle M. Brassard. « Une fois qu’Hydro-Québec eut pris la décision d’abandonner le projet de l’Ashuapmushuan, j’ai rencontré André Caillé et Thierry Vandal pour les inviter à regarder le projet sur la Péribonka, là où il y avait déjà des barrages qui appartenant à Alcan dans le temps », précise M. Brassard.

La proposition du ministre Brassard connait des résistances puisque la direction d’Hydro-Québec ne voulait plus de confrontation avec la population ou encore les environnementalistes dans la région. « À la force d’insister, je réussis à coinvaincre Caillé et Vandal de faire faire une recherche de site », poursuit Jacques Brassard, qui se rappelle qu’à l'endroit où est érigé le barrage, un coup de sonde réalisé alors démontrait une faille dans le roc ce qui n'aidait pas à faire en sorte que le projet se réalise.

Conseil des ministres

Comme ministre des Ressources naturelles et responsable d’Hydro-Québec, M. Brassard reçoit l’avis que la direction d’Hydro-Québec veut aller de l’avant avec le projet. « Il restait maintenant à obtenir le feu vert du conseil des ministres et j’ai donc été celui qui a présenté le décret pour aller de l’avant avec le projet », poursuit M. Brassard. En novembre 2001, sur les berges de la Péribonka, à l’Ile du Repos, le premier ministre, Bernard Landry, le ministre Jacques Brassard et André Caillé, président d’Hydro-Québec, annoncent le projet de la Péribonka IV. En janvier 2002, Jacques Brassard annonçait pour sa part son retrait de la vie politique active après une carrière amorcée lors de sa première élection en 1976.

Pour l’ex-ministre, le barrage d’Hydro-Québec sur la rivière Péribonka demeure un modèle de technologie, du savoir des Québécois en matière d’exploitation de l’hydroélectricité et la démonstration que des consensus peuvent se réaliser entre les tenants de diverses positions quant au développement des ressources naturelles sur le territoire du Québec.—J.S.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES