Après des années sans investissements majeurs à l’usine de Dolbeau, l’effort de 1,5 M$ consentis par Résolu dans la maintenance de ses installations donne une bouffée d’air frais aux travailleurs.

« C’est quelque chose de vraiment positif. Nous avons pu changer beaucoup de pièces sur la machine à papier. La direction a décidé de faire tout ça sur un même arrêt un peu plus long, alors on a pu prendre le temps de bien le faire. C’est bien vu de la part de tous les travailleurs », affirme Éric Marcil, président du syndicat.

Celui-ci estime que PFR envoie en effet un bon signal quant à ses intentions pour la papetière dolmissoise.

« Je pense qu’il y a chez la direction une belle vision d’avenir pour l’usine de Dolbeau. On semble vouloir réinvestir et remettre les équipements en bon état. C’est ce qui va nous permettre de maintenir notre capacité de production et d’offrir la qualité que demandent les clients. »

Bonnes relations

Quant à l’arrivée d’une nouvelle direction à la tête de la papetière, Éric Marcil souligne que les relations se sont amorcées du bon pied.

« Habituellement, c’est le genre de chose qui prend du temps, mais ça va très bien. On avait aussi de bonnes relations avec M. Leclerc et M. Levasseur, mais toutes nos discussions avec la nouvelle direction nous permettent d’envisager l’avenir d’un bon œil. »

Projet

Selon les bruits qui courent, l’installation d’un récupérateur de vapeur pour améliorer les performances énergétiques de l’usine serait envisagée.

L’équipement en question avait été acheminé à la papetière en décembre 2011, quelques mois avant la réouverture de l’usine. À l’époque, l’événement avait fait couler beaucoup d’encre puisque les spéculations entourant la reprise des opérations allaient bon train.

Le récupérateur de vapeur dort cependant dans la cour depuis ce temps-là. Du côté de la haute direction, on demeure vague quant au projet.

« C’est dans les cartons, mais il y a toujours différents projets d’envisagés. Il y a beaucoup d’impondérables avec lesquels il faut compter, dont l’état du marché, alors ce serait prématuré pour le moment de dire que ça va se faire », explique Karl Blackburn.

Du côté syndical, Éric Marcil espère que ce projet pourra se concrétiser, puisqu’il viendrait améliorer la position de l’usine sur le marché.

« Ça permettrait de récupérer la vapeur du PTM (NDLR:plan de pâte thermomécanique) et donc d’être plus efficaces et de diminuer nos coûts de production. »

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