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Indemnité de 150 000 $ pour la directrice de l’urbanisme

Yohann Harvey Simard
Le 17 juin 2021 — Modifié à 12 h 19 min le 17 juin 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La directrice de l’urbanisme à la Ville de Dolbeau-Mistassini, Kahina Gouali, touchera une indemnité de 150 000 $ à la suite de la suppression de son poste dans le cadre d’une restructuration du service d’urbanisme.

Les élus ont entériné la semaine dernière une entente de règlement avec Mme Gouali, dont les paramètres sont confidentiels. Seule la somme du règlement a été dévoilée.

« C’est une entente commune », a simplement indiqué le maire, Pascal Cloutier.

À Dolbeau-Mistassini, c’est un secret de polichinelle que les relations n’étaient pas toujours simples entre le service d’urbanisme et les citoyens et entrepreneurs. Outre les tracasseries administratives, plusieurs personnes au fil des ans ont déploré au journal l’absence de souplesse de l’urbanisme.

Structure

Depuis juillet 2020, une structure de gestion temporaire a été mise en place en raison d’une absence prolongée de la directrice de l’urbanisme. De l’avis de l’administration municipale, les résultats ont été probants.

« Nous avons décidé de réorganiser l’urbanisme. Nous avions aussi embauché une firme qui a regardé notre structure pour que l’on puisse s’améliorer. À l’époque, on avait un poste de directeur de l’urbanisme, mais on s’est rendu compte que ce n’est pas nécessaire. »

Coordonnateur

Les élus ont plutôt décidé de faire appel à un coordonnateur, un poste-cadre qui n’exige pas une formation aussi poussée et dont la rémunération est également moins importante que celle d’un directeur de service.

« Avec un coordonnateur, on est en mesure de libérer des sommes pour embaucher quatre inspecteurs à temps plein, ce qui nous permet d’offrir un meilleur service sur le terrain. C’est aussi là que nos besoins sont. Nous avons eu un très bon rendement depuis que nous avons cette structure. »

Le maire ajoute par ailleurs que les inspecteurs sont une denrée rare au Québec et que le fait d’offrir du temps plein améliore les chances d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre.

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