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« Il faut montrer le bon côté de la politique » —Jonathan Hamel

Le 23 janvier 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 23 janvier 2013
Par Karine Desrosiers

« Je crois que l'engagement est important, peu importe sa forme, que ce soit au sein d'un parti politique, d'un syndicat ou encore en faisant du bénévolat. » C'est ce principe qui a guidé Jonathan Hamel depuis qu'il s'implique au sein du Parti libéral du Québec.

D'abord avec les jeunes libéraux, il est maintenant président de l'Association libérale du comté Roberval. Il s'est aussi impliqué activement lors des campagnes électorales depuis 2003. Actuellement, il donne du temps pour la campagne à la chefferie de Philippe Couillard au niveau de la présence web.

« Présentement, je crois que les jeunes ne sont pas attirés par la politique, peu importe les partis, sauf quelques exceptions. […] Il est de plus en plus difficile de trouver des bénévoles, pas seulement en politique, mais pour plusieurs activités. Il faut montrer le bon côté de la politique. Si on ne s'en occupe pas, qui va s'en occuper? », s'interroge Jonathan Hamel.

D'ailleurs, le laisser-aller politique aura mené à des situations invraisemblables, comme la corruption qui a frappé plusieurs municipalités, comme on le voit lors des audiences de la Commission Charbonneau. « S'il y avait plus de gens en politique, ce genre de choses arriverait moins », croit M. Hamel.

Le Parti libéral du Québec est souvent perçu comme une formation politique qui attire peu les jeunes, ce à quoi Jonathan Hamel répond : « Il y a beaucoup de jeunes lors des congrès. Nous sommes l'un des partis qui laissent le plus de place à la jeunesse. Il y a 33 % des votes qui lui sont réservés. Il y a des jeunes de toutes les sphères qui représentent bien les Québécois ».

Politique autrement

Présentement, la population peut se prononcer aisément via les réseaux sociaux. Il y a aussi des mouvements sociaux qui prennent forme, comme on l'a vu lors de la crise étudiante du printemps 2012.

« Les gens sont tannés de se faire dire n'importe quoi. La nouvelle ère politique nous obligera à être plus transparents. Il faut consulter davantage la population, mais c'est impossible d'avoir l'unanimité », croit Jonathan Hamel.

Pour l'instant, il n'envisage pas de se porter candidat. « Il faut arriver en politique avec une certaine expérience de vie. Un jour, c'est peut-être quelque chose que j'aimerais faire. Politicien, c'est une noble profession », estime-t-il.

Course à la direction

Le Parti libéral du Québec est présentement à la recherche d'un chef. Raymond Bachand, Philippe Couillard et Pierre Moreau s'affrontent.

« La campagne à la chefferie du Parti libéral pourrait permettre d'attirer de nouvelles personnes. On a été au gouvernement pendant 10 ans. On a fait de bons coups et des mauvais coups. La défaite électorale est désolante, mais aura permis ce renouveau », affirme-t-il.

Dans la région, les cinq associations libérales ont appuyé ouvertement Philippe Couillard. « Philippe Couillard est l'un des seuls qui parlent des régions de façon positive et constructive. Son discours sur l'industrie forestière nous permet de croire qu'il y a un avenir dans ce secteur. Les régions doivent prendre le virage technologique et ça m'interpelle », mentionne le président.

« Tous les problèmes du Parti libéral ne seront pas réglés avec la seule élection du chef, poursuit-il. Philippe Couillard n'a pas peur de regarder les choses en face. Il attire les libéraux régionaux qui sont combatifs et qui voient la combativité de M. Couillard. »

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