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Fusillade sur la colline parlementaire : « Les évènements ont laissé des traces» —Denis Lebel

Le 31 décembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 31 décembre 2014
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Fusillade sur la colline parlementaire : « Les évènements ont laissé des traces» —Denis Lebel

OTTAWA. Le 22 octobre dernier, la colline parlementaire à Ottawa était le théâtre d’une fusillade qui a résulté avec la mort de deux personnes, dont le caporal Nathan Cirillo, abattu au Monument commémoratif de guerre, situé près de l’édifice du Parlement. Denis Lebel était à quelques pas du lieu de ce drame.

«Ce matin-là, j’assistais à une conférence au Château Laurier qui est à proximité de la colline parlementaire. Lorsque l’attaque est survenue, la sécurité nous empêchait d’accéder au site et me rendre à mon bureau. Pour tout le monde, ça a été des moments difficiles, et encore aujourd’hui ces évènements sont encore très présents», souligne le ministre Denis Lebel.

Depuis quelques années, d’importants travaux sont réalisés sur la colline parlementaire pour la restauration des édifices. «L’édifice de l’Ouest est en rénovation puisque l’on va déménager la chambre des Communes dans cet édifice puisque le nombre de parlementaires va passer de 308 députés à 338. Présentement, il y a des explosions pratiquement tous les jours, et chaque fois, tous les députés ont la même réaction à savoir si l’évènement du mois d’octobre dernier est en train de se répéter».

Prudence

À la suite de cet évènement terroriste, plusieurs personnes ont senti le besoin d’être suivi par des spécialistes du comportement. Depuis l’attaque sur la colline parlementaire, quatre ministres sont désormais sécurisés par les agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

«Au niveau fédéral, on est peut-être naïf en ce qui concerne la sécurité puisque, contrairement au niveau provincial, les ministres n’ont pas de garde du corps attitré. Quatre ministres sont maintenant sous protection policière, mais mes fonctions en tant que ministre des Infrastructures font en sorte que je suis moins en danger que les ministres de la Justice ou de la Sécurité publique. Mais, les évènements ont laissé des traces. On est plus prudent qu’avant, on surveille un peu plus tout ce qui se passe autour de nous, et de plus, la sécurité a été augmentée sur la colline parlementaire depuis», de conclure le ministre Lebel.

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