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François Blais nommé ministre de l'Éducation

Le 27 février 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 27 février 2015
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PROVINCIAL. Le député de Charlesbourg, François Blais, est le successeur d'Yves Bolduc à la tête du ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science, en plus d'être ministre responsable des Loisirs et du Sport. Le ministre du Travail, Sam Hamad, ajoute à ses fonctions celle de ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale.

Le remaniement ministériel a été confirmé vendredi matin. «Votre excellente connaissance du milieu sera pour vous un atout très précieux», estime le premier ministre Philippe Couillard au sujet de M. Blais, qui a notamment été le doyen de la faculté des sciences sociales à l'Université Laval.

Dans une allocution, M. Couillard a affirmé avoir confié le mandat à M. Blais de favoriser la persévérance scolaire et la réussite scolaire. «Vous placerez les enfants et les jeunes au cœur de vos préoccupations», a-t-il indiqué. Le nouveau ministre de l'Éducation devra également réduire la bureaucratie pour réinvestir dans les écoles qui seraient plus autonomes et améliorer l'adéquation entre l'enseignement et les besoins de main-d'œuvre des entreprises.

Pour ce qui est du ministre Hamad, responsable de la Capitale-Nationale, il conserve ses fonctions de ministre du Travail et hérite du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale. Il devra lui aussi contribuer à une meilleure adéquation entre les formations des travailleurs et les emplois disponibles, autant à court qu'à long terme, a indiqué M. Couillard.

Cet ajustement réduit de deux le nombre de ministères. Bien que les économies soient difficilement chiffrables pour l'instant, M. Couillard parle surtout d'une «simplification» de la fonction publique.

Effort

Fraîchement arrivé en poste, M. Blais n'a pas voulu se mouiller lorsque questionné sur différents sujets en point de presse, affirmant qu'il souhaite prendre connaissance des dossiers avant de se prononcer. Répondant à une question à savoir si les universités étaient sous-financées, il a toutefois souligné que le gouvernement poursuit son effort pour revenir à l'équilibre et que les universités doivent partager cet effort.

Par ailleurs, le nouveau ministre étant encore un professeur syndiqué de l'Université Laval, il demandera un avis au commissaire à l'éthique à ce sujet.

Prime

Alors qu'Yves Bolduc touchera une prime de départ de 155 000$, M. Couillard a affirmé lors du point de presse que «cette pratique doit cesser». «Je n'aime pas ça, je préférerais que ça n'existe pas», a-t-il ajouté. Un rapport indépendant sur ce sujet existe et il a invité les partis d'opposition à travailler avec le gouvernement pour régler cette question. «La façon de régler cela n'est pas de le faire à la pièce. Il faut régler cela de façon structurée ensemble», estime-t-il.

Québec Hebdo

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