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Florian et Loriane ont tout quitté pendant 4 mois pour le grand air de Girardville

Serge Tremblay
Le 01 mars 2019 — Modifié à 13 h 41 min le 01 mars 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Mais qu’est-ce que vous venez faire ici? Cette question, Loriane Benoist et Florian Martin l’ont entendue encore et encore depuis qu’ils sont arrivés à Girardville pour y passer une période de quatre mois comme bénévoles chez Aventuraid.

Résidents de Lyon, en France, Loriane Benoist et Florian Martin ont décidé d’appuyer sur pause et de changer d’air. Ils ont obtenu quatre mois de congés sabbatiques et ont choisi de venir les passer à Girardville, dans le grand air, avec l’équipe d’Aventuraid.

« On vit dans une grande ville d’un million d’habitants, où on habite un appartement. On voulait faire un pas de côté et s’en aller dans un tout autre environnement. Tant qu’à le faire, pourquoi ne pas aller aussi loin que possible », explique Florian Martin.

Le choix du Québec s’avérait être la solution la plus simple. Pour la langue, bien sûr, mais aussi pour permettre à leur fille de six ans de poursuivre son cheminement scolaire dans un système d’éducation reconnu par le gouvernement français.

Le couple avait contacté de nombreux mushers à travers le Québec pour sonder leur intérêt à accueillir des bénévoles, mais la passion et la gentillesse de Gilles Granal et de sa conjointe l’ont séduit. Ils se sont donc embarqués pour Girardville.

Choc

Pour le dépaysement, c’est réussi!

« On vient d’une région montagneuse où les routes sont très sinueuses. Ici, les grandes étendues avec une faible densité de population frappent, on peut prendre tout droit pendant 50 km! »

C’est sans compter, bien entendu, les écarts de température assez percutants pour ceux qui n’y sont pas habitués.

« -38 degrés, objectivement, je n’avais jamais connu ça en France, vraiment pas! Et je sais maintenant c’est quoi la différence entre température et température ressentie! »

Des premières

Cette virée dans le nord du Lac-Saint-Jean aura aussi été le théâtre de plusieurs premières pour le couple. Des choses qui font partie de la vie des gens d’ici et qui ne nous étonnent plus depuis belle lurette.

« Déjà, ici, traverser une rivière gelée, je n’avais jamais vu ça. Et de pêcher sur la glace dans un trou, j’ai pris mon permis de pêche dans le seul but de pouvoir essayer de pêcher sur la glace. C’est tout ça qu’on est venu chercher ici. »

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