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Ferme Harvey : un modèle de proximité qui fonctionne

Serge Tremblay
Le 19 juin 2020 — Modifié à 09 h 28 min le 19 juin 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Pas besoin d’être un gros joueur pour tirer adéquatement son épingle du jeu. Avec une approche très locale, l’abattoir de proximité de la Ferme Harvey répond à un besoin à plus petite échelle en favorisant l’économie locale.

Chaque année, entre 200 et 225 bœufs sont vendus via les activités de boucherie de l’abattoir de proximité. Dans le lot, on retrouve les bœufs Highland de la Ferme Harvey, mais aussi ceux de différents partenaires.

Et ces partenaires sont tous à une relative proximité de la Ferme. Il s’agit de la Ferme G. Boulianne et Fils de Saint-Augustin, la Ferme Jessy Boulianne et la Ferme Guy Duchesne de Normandin, ainsi que de la Ferme Marécage à Saint-Félicien.

À cela s’ajoute un peu de travail à forfait selon les besoins.

Et Dominique Harvey tient un discours que l’on n’entend pas très souvent dans le monde des affaires : il estime que d’autres abattoirs de proximité pourraient voir le jour sur le territoire et que ce serait une bonne chose.

« Je suis le seul abattoir de proximité dans le haut du lac, mais je n’aurais pas besoin de tout ce territoire. Avec quelques partenaires qui me font confiance d’année en année, je peux très bien vivre. Il pourrait y en avoir d’autres et ce serait une bonne chose pour développer notre autonomie. »

Outre le fait d’offrir une plus grande autonomie aux producteurs d’ici, avoir recours à un abattoir de proximité offre un avantage important du point de vue du transport. Une composante clé, tant sur le plan des coûts que sur l’impact de longs voyages sur l’animal.

Plus de points de vente?

Avec son permis d’abattoir de proximité, l’entreprise a droit à deux points de vente. Dans ce cas-ci, il s’agit de la boucherie à la ferme, où on peut se procurer un demi-bœuf ou un bœuf complet, par exemple, et du Dépanneur Crevier de Sainte-Jeanne-d’Arc, où on peut acheter à la pièce.

« Je pourrais faire une demande au ministère pour obtenir un 3e point de vente, mais pour l’instant je préfère une approche du type petit train va loin. Si ça va très bien et que ça se maintient, ce pourrait être intéressant de le faire. En attendant, le Dépanneur Crevier me donne un sacré bon coup de pouce en me permettant d’y vendre à la pièce. »

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