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Entretien de chemins, ponts et ponceaux : Québec doit faire plus selon la MRC

Le 04 février 2019 — Modifié à 15 h 12 min le 04 février 2019
Par Karine Desrosiers

Le gouvernement du Québec devrait investir davantage dans l’entretien des chemins multiressources et modifier sa politique entourant le programme pour les ponts et ponceaux, estime le préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Luc Simard.

Avec l’immensité de son territoire forestier, la MRC de Maria-Chapdelaine ne manque pas de chemins forestiers et de ponts et ponceaux à entretenir.

Actuellement, la MRC retourne 75 $ par bail de villégiature aux Associations de villégiateurs. De plus, elle octroie 10 % de la valeur de chaque projet accepté. Malgré tout, les sommes sont insuffisantes par rapport aux beoins.

« Ça fait beaucoup d’argent à investir dans nos chemins multiressources et on estime que le ministère devrait faire sa part. Il y a la moitié de la valeur des baux qui vont dans les coffres du ministère et on sait que les chemins multiressources appartiennent au gouvernement du Québec », explique le préfet.

Ce dernier ajoute que même si la MRC investit déjà des sommes importantes, il y aurait place à faire beaucoup plus si l’argent était au rendez-vous.

Ponts et ponceaux

Les griefs de la MRC à l’endroit du gouvernement ne sont pas que monétaires, mais concernent aussi la façon dont le programme des ponts et ponceaux est appliqué. La date de dépôt des projets, fixée en juin, cause un retard important dans la réalisation des travaux.

« L’analyse des projets tombe dans la période de vacances des fonctionnaires, ensuite on se retrouve à l’automne avec la période de la chasse où les gens n’ont pas la tête à ça, de sorte que bien souvent, les projets ne se font que l’année suivante. »

La MRC privilégierait une date de dépôt au 31 décembre, ce qui permettrait d’analyser les dossiers à l’hiver et d’effectuer les travaux en début de saison.

Prix plancher

En outre, les élus de la MRC demande une révision à la baisse du plancher minimal de 10 000 $ pour qu’un projet soit admissible.

« Ce n’est pas vrai que tous les ponts et ponceaux coûtent 10 000 $. On se retrouve dans une position où on court le risque qu’il y ait une surévaluation et le ministère se tire alors dans le pied. »

Luc Simard concède que la MRC avait déjà essuyé un refus l’an dernier à ces demandes, mais on entend continuer de réitérer l’importance d’obtenir des changements au programme.

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