Actualités

Temps de lecture : 1 min 37 s

Entre appels téléphoniques, résilience et déconfinement

Louis Potvin
Le 15 mai 2020 — Modifié à 13 h 13 min le 15 mai 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le téléphone ne dérougit pas au bureau de la députée Nancy Guillemette depuis le début de la pandémie de la COVID-19.

« Le volume d’appel a augmenté de 30 à 40%. Souvent, les gens veulent obtenir de l’information supplémentaire à ce qui vient d’être annoncé par le premier ministre lors du point de presse quotidien. Ç’a été particulièrement le cas concernant la réouverture des commerces et des écoles », informe la députée.

Comme le bureau de la députée est la porte d’entrée pour plusieurs personnes, les demandes sont de toutes sortes.

« Il a fallu se coordonner avec le bureau du député fédéral Alexis Brunelle-Duceppe, car plusieurs nous demandaient des renseignements sur la PCU (prestation canadienne d’urgence). On les accompagnait dans leurs démarches pour ne pas les laisser à leur sort. Les gens ne font pas toujours la différence entre les paliers de gouvernement. »

Il y a même des gens qui ont téléphoné pour se faire délivrer des permis de passage pour sortir de la région.

Résilience

La députée tenait à souligner la résilience qu’ont démontrée les gens et les propriétaires d’entreprise de la circonscription.

« Plusieurs ont été proactifs en changeant leur production pour fabriquer des produits essentiels comme des masques ou du désinfectant. D’autres se sont adaptés pour continuer à faire des affaires. Pour ceux que pour qui ç’a été plus difficile, nous travaillons en étroite collaboration avec le CLD pour les épauler afin qu’ils s’en sortent. »

Elle souligne par ailleurs que la commission scolaire collabore bien pour s’assurer que la rentrée scolaire se fasse de la manière la plus sécuritaire qui soit.

Prête pour le déconfinement

Nancy Guillemette est heureuse que le déconfinement s’amorce. Elle estime que la région est prête et va se comporter avec intelligence pour ne pas être obligée de faire un retour en arrière.

« Les gens écoutent bien les consignes, il n’y a pas de cas d’éclosion. Il ne faut pas baisser la garde et rester rigoureux. »

Nancy Guillemette pense que pour la santé mentale des gens, ce déconfinement graduel sera bénéfique.

« On a besoin de contacts humains. Ça nous manque. Il faut donc redémarrer et se faire confiance tout en étant prudent. C’est de cette manière qu’on va s’en sortir. Il y a tout l’aspect de santé mentale qu’il faut prendre en compte aussi. »

Par ailleurs, elle travaille sur comité social afin de distribuer un fonds d’urgences pour les personnes qui sont plus dans le besoin.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES