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Dolbeau-Mistassini y voit un titre accrocheur, mais fautif

Le 13 juillet 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 13 juillet 2015
Par Karine Desrosiers

PALMARÈS DE BÉNÉFICIAIRES. Loin d’être offusqué par le titre d’un journal voulant que Dolbeau-Mistassini soit parmi les 10 municipalités les plus pauvres au Québec, le maire Richard Hébert voit dans ce titre une façon d’accrocher le lecteur, mais une forme fautive de parler d’une réalité.

En séance publique du conseil municipal, le maire Richard Hébert a tenu à indiquer que le palmarès décrit dans l’article de journal est un palmarès de bénéficiaires d’un programme de subvention du gouvernement du Québec et non pas un indice de pauvreté. « Si nous prenons d’autres programmes gouvernementaux comme ceux consistant à subventionner le transport sur le territoire d’une municipalité, la ville de Montréal est à ce titre certainement la plus pauvre, puisqu’elle reçoit une bonne part de ce financement public », déclare le maire de Dolbeau-Mistassini.

À certains égards, le maire Hébert souligne que l’on a des avantages à pouvoir bénéficier du programme de péréquation pour supporter l’établissement des services municipaux en région. « C’est un secret de Polichinnel que l’évaluation des résidences est plus basse en région. Cela peut représenter un avantage pour ceux et celles qui font le choix de venir s’installer en région et devenir propriétaire », a indiqué le maire Hébert.

Pour une administration municipale en région, « on se doit de faire plus avec moins de ressources financières », de conclure le maire Richard Hébert, qui rappelle que l’aide gouvernementale octroyée permet aux municipalités comme Dolbeau-Mistassini d’avoir une grande efficacité dans la desserte des services à ses concitoyens. —J.S.

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