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Dolbeau-Mistassini optimise ses opérations de déneigement

Yohann Harvey Simard
Le 20 mars 2021 — Modifié à 22 h 27 min le 20 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Après avoir fait l’acquisition d’équipements de télémétrie pour sa flotte de véhicules de déneigement, Dolbeau-Mistassini tente d’optimiser ses opérations en vue de l’hiver 2021-2022.

En 2020, la Ville de Dolbeau-Mistassini avait tenu un sondage pour connaître l’opinion des citoyens concernant le déneigement. L’opinion générale était que la qualité du déneigement répond aux attentes, mais que les délais sont parfois longs.

En fait, le délai moyen suivant une tempête est d’environ 8h pour le déneigement de l’ensemble du réseau routier municipal de près de 500 km.

Parallèlement, l’administration municipale avait également retenu les services d’un consultant pour réaliser un audit et être accompagnée dans l’amélioration de ses pratiques.

« Le déneigement est une dépense qui atteint presque 1 M$. Cette année et l’hiver dernier, ce fut moins pire, mais il y a eu des années où nous avons connu des augmentations de 200 000 à 300 000 $. Notre objectif est d’améliorer notre efficacité et d’optimiser nos routes de déneigement », résume le maire, Pascal Cloutier.

Grâce aux données de télémétrie, les routes peuvent être plus facilement optimisées, au bénéfice des opérateurs, qui n’ont plus besoin de mémoriser les détails de leur tracé. Mieux encore, le Service des travaux publics pourra ajuster ses façons de faire en fonction des aléas de la météo.

En période de grands vents, par exemple, des opérateurs pourront être sur la route dans des secteurs où il y a formation de lames de neige, des variables qui étaient plus difficilement contrôlables sans des données précises.

Le présent hiver aura permis de mener différents tests en vue de la saison hivernale 2021-2022.

Épandage

Au fil des ans, la Ville de Dolbeau-Mistassini avait identifié certains quartiers à épandage réduit. Dorénavant, seuls les secteurs du Plateau St-Louis et de Vauvert feront l’objet d’épandage réduit, et ce, dans le but de protéger la nappe phréatique, qui sert de source d’eau pour les résidents.

Pour les autres secteurs, l’administration municipale rappelle que les mélanges ont beaucoup évolué et que l’on utilise en fait très peu de sel. Le sable est la principale source d’abrasif utilisé pour les routes.

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