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Dolbeau-Mistassini et la MRC adoptent une déclaration sur la forêt

Serge Tremblay
Le 28 mars 2019 — Modifié à 14 h 46 min le 28 mars 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Le Québec a besoin d’une hausse de ses possibilités forestières et d’une augmentation du nombre de constructions en bois pour être un acteur plus engagé dans la lutte aux changements climatiques.

Ce sont là deux éléments qui ressortent d’une déclaration commune sur la forêt comme outil pour combattre les changements climatiques qu’ont endossée la Ville de Dolbeau-Mistassini et la MRC de Maria-Chapdelaine.

Cette déclaration, qui provient d’un récent congrès de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) doit être reprise dans un grand nombre de localités forestières.

« Lors du congrès, beaucoup de gens sont venus nous parler de l’importance de construire en bois. Les normes du bâtiment ont changé et ce qui se fait en bois aujourd’hui est assez épatant. Il y a de plus en plus de construction en bois et ça en prend encore davantage », souligne le maire de Dolbeau-Mistassini, Pascal Cloutier.

À cet égard, il ajoute que de nouveaux bâtiments réalisés en bois ces dernières années ont permis de revoir les normes du code du bâtiment, ce qui ouvre la porte à une plus large utilisation de ce matériau.

Bienfaits

Le maire ajoute que les arguments sont nombreux à l’effet que l’exploitation forestière est non seulement un levier de développement économique pour les régions, mais également un outil pour séquestrer le carbone. Il importe donc de l’exploiter à son plein potentiel.

« Le Forestier en chef nous a présenté son rapport et il parle de hausses de possibilités forestières. Au niveau du reboisement au Québec, on est dans une optique de maximisation de la ressource pour s’assurer une pérennité dans le temps et intensifier sa valeur au pied carré. L’avenir est là et il faut pousser en ce sens. »

Caribou

Au moment d’écrire ces lignes, on ne connaissait toujours pas les dates entourant la consultation sur la protection du caribou forestier promise par le ministre des Forêts, Pierre Dufour.

À titre de président d’Alliance forêt boréale, Pascal Cloutier entend y être un participant actif et s’attend à une véritable consultation et non pas à une campagne d’information.

« En ce qui regarde le caribou, il y a plusieurs questions sans réponse. Il faut que l’on parle de faits et de science. L’avenir passe par la forêt. On ne devrait pas être en mode diminution des possibilités forestières, mais plutôt en augmentation. »

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