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Des ponts 100% dolmissois un peu partout au Québec

Serge Tremblay
Le 03 mai 2019 — Modifié à 13 h 33 min le 03 mai 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Avec près de 40 ans d’histoire derrière elle, Constructions DOMI peut regarder vers l’avant avec de la relève familiale en Martin et Julien Rousseau. Les fils du fondateur Serge Rousseau ont repris en main l’entreprise qui construit des ponts aux quatre coins du Québec.

En 2010, les frères Martin et Julien Rousseau ont entrepris le processus de relève qui les a conduits plus récemment à devenir officiellement propriétaires de l’entreprise.

Mine de rien, Constructions DOMI aménage 20 à 25 ponts par année sur l’ensemble du territoire québécois. Il s’agit parfois de petits ponts d’une cinquantaine de pieds ou encore d’ouvrages importants de plusieurs centaines de pieds.

Dans les débuts de l’entreprise, les ponts ferroviaires constituaient une source importante de contrats. La donne a changé, mais l’entreprise demeure toujours spécialisée dans les ponts.

« Notre principal chiffre d’affaires, ce sont les ponts en milieu forestier. On en fait dans pas mal toute la province, que ce soit pour l’industrie forestière, les mines, les Zecs ou les associations de villégiateurs. À temps perdu, on fabrique aussi des ouvrages temporaires », explique Martin Rousseau, directeur général et responsable de l’ingénierie.

Un pont temporaire de 116m réalisé à La Romaine.

Clé en main

Cette expertise développée localement donne de l’emploi à une dizaine de travailleurs à temps plein et jusqu’à une trentaine en période de pointe sur les chantiers plus importants.

« Notre spécialité, ce sont vraiment les ponts en formule clé en main. On sait ce que l’on doit faire pour être très compétitif et on a exactement le contrôle de tout ce que l’on fait », souligne Julien Rousseau, qui assure la supervision des chantiers, de la mécanique et des équipements.

Au cours des 30 dernières années, l’entreprise n’a jamais chargé un dépassement de coûts à un client dans un contrat clé en main, assure-t-on.

MTQ

C’est dans ce créneau que les deux propriétaires préfèrent œuvrer, bien qu’ils prennent également des contrats avec le ministère des Transports du Québec à l’occasion.

« On en a fait deux l’année passée, mais c’est plus rare. Ce sont des contrats beaucoup plus lourds à gérer et soumissionner par appel d’offres sur des plans et devis nous intéresse moins », mentionne Martin Rousseau.

Celui-ci assure que jamais l’entreprise n’a eu à regretter d’être installée en région, à Dolbeau-Mistassini, malgré que le domaine exige des compétences pointues.

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