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Des offres ridicules selon les syndiquées

Le 22 septembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 22 septembre 2014
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NÉGOCIATIONS. Les responsables en service de garde éducatif en milieu familial de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean (RSG), membres de la CSN, trouvent complètement ridicules et choquantes les offres pécuniaires déposées par le ministère de la Famille le 18 septembre dernier.

Ces offres sont telles que les RSG ont décidé d’organiser, ce lundi, une activité de visibilité à la salle des Mooses en compagnie des enfants et des parents. Cette action s’inscrit dans un plan national de visibilité pour sensibiliser les parents et la population de différentes régions du Québec à la situation des RSG. L’ensemble des 2 000 RSG membres de la CSN sera bientôt convoqué en assemblée extraordinaire pour décider d’autres moyens d’action à déployer.

Pour Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean: «Avec les offres monétaires déposées par le ministère de la Famille, nos membres vont s’appauvrir inévitablement. Que la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, ait mandaté ses représentants pour leur présenter ce dépôt me confirme le profond mépris de son ministère et de son gouvernement à l’égard de celles qui accueillent, éduquent, nourrissent et cajolent plus de 92 000 enfants fréquentant les services de garde en milieu familial. Or, la ministre ne les respecte pas, c’est plutôt le contraire qui se passe. L’action d’aujourd’hui vise à l’interpeller pour qu’elle et son gouvernement prennent au sérieux les demandes des RSG».

Des offres inacceptables

«Les offres salariales du gouvernement sont à mille lieues des demandes initiales des RSG déposées le 12 juin dernier. Ainsi, le ministère propose un maigre 0,5 % d’augmentation annuelle du 1er avril 2014 au 31 mars 2015, sans rétroactivité couvrant la fin de l’entente, le 1er décembre 2013. Nous demandons la même hausse versée aux employé-es des secteurs public et parapublic pour les années 2014 et 2015, soit 3 %. L’offre comporte une hausse d’à peine 0,5 % au chapitre de la parité du nombre de congés payés en vigueur chez les éducatrices en CPE. Nous demandons un rattrapage d’environ 5 %.

Parmi les autres faits saillants mentionnés par M. Cottenoir, on ne note aucune hausse prévue concernant la part de la subvention spécifique pour les poupons et les enfants aux prises avec des handicaps; aucune indexation pour parer à l’augmentation des coûts des protections sociales comme la CSST, le Régime québécois d’assurance parentale, le Régime des rentes du Québec, le régime complémentaire de retraite, les assurances, etc., alors que les RSG demandent environ 1 %. Pas d’indexation non plus pour compenser les coûts du service de la garde familiale, notamment l’électricité, le gaz, l’alimentation, les assurances, les frais d’entretien et ceux liés à l’accomplissement de leur mission.

Rappelons que les négociations pour le renouvellement de l’entente collective des RSG, membres de la CSN, se sont amorcées le 19 octobre 2013, près de deux mois précédant l’échéance de la première entente, le 30 novembre. Jusqu’ici, une trentaine de rencontres ont permis de régler l’ensemble des matières, excepté celles d’ordre pécuniaire.

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