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Denis Trottier veut poursuivre son travail de promotion de la ressource bois

Le 28 août 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 28 août 2012
Par Karine Desrosiers

Candidat du Parti Québécois

Convaincu que la forêt québécoise représente l’or vert qui remplacera le pétrole, soit l’or noir, le candidat du Parti Québécois dans Roberval et député sortant, M. Denis Trottier, se dit prêt à occuper des fonctions qui lui permettront de mettre de l’avant des politiques qui feront du bois une fierté nationale et une ressource naturelle qui contribuera à l’enrichissement collectif.

Se référant aux cinq dernières années comme porte-parole de l’opposition officielle au niveau de la forêt, M. Trottier précise qu’il a appris beaucoup sur le fonctionnement de l’État et sur la manière dont un député peut faire avancer ses idées et les projets véhiculés par ses concitoyens. «M’opposer pour m’opposer ce n’est pas mon genre et j’ai contribué de par le rôle que l’on m’a donné à améliorer des projets de loi par des propositions claires et efficaces, en particulier lors de l’adoption du projet de loi sur le nouveau régime forestier », commente Denis Trottier, répondant ainsi à ses détracteurs. « Plusieurs chapitres du projet sur la forêt sont écrits en fonction des interventions que j’ai fait », précise Denis Trottier, qui rappelle que son travail de député consiste à adopter des lois et à défendre les intérêts de ses concitoyens.

Crise forestière

Le candidat du Parti Québécois profite de l’actuelle campagne électorale pour faire la promotion d’un plan d’ action et de travail orienté sur cinq grandes sphères d’intervention sociale, politique et économique. Que ce soit au niveau de l’éducation, de l’entrepreneuriat, de l’équité, de l’écologie et de l’efficacité, chacune de ces sphères d’activité contient une préoccupation majeure pour Denis Trottier, soit l’industrie forestière.

S’attardant sur les solutions à préconiser pour aider le comté à sortir de l’une des plus grandes crises économiques dans un domaine, Denis Trottier se dit plus que jamais convaincu que le bois et la forêt ont un avenir et qu’il faut que l’État pave la voie à son développement. Pour le candidat du Parti Québécois, la relance de l’industrie forestière passe par la volonté gouvernementale de faire de la forêt une ressource qui fait la fierté de tous les Québécois. Ainsi, un gouvernement du Parti Québécois mettrait de l’avant une loi qui favorisait l’utilisation du bois dans la construction des édifices commerciaux et industriels. De plus, l’État deviendrait un partenaire dans la création d’entreprises qui utiliseraient la fibre de bois pour la fabrication de produits à caractère énergétique. L’intensification des travaux sylvicoles dans les landes improductives et près des milieux habités, le développement de la recherche dans l’utilisation de la biomasse à des fins industrielles, sont aussi au programme de sa formation politique pour relancer l’industrie de la forêt.

Pour le comté le plus forestier au Québec, Denis Trottier entend être le catalyseur, celui qui favorisera le regroupement d’industriels, de chercheurs, d’entrepreneurs et de travailleurs de la forêt afin de réaliser dans le comté de Roberval des projets de transformation de la fibre des bois. « Au cours des dernières années, j’ai participé à tous les séminaires de recherche, j’ai visité les laboratoires et participé à plusieurs conférences de sommités en matière de développement forestier », déclare Denis Trottier, qui souhaite maintenant assoir à une même table des développeurs pour mettre en application les idées véhiculées. « Nous solliciterons aussi la grande entreprise, qui démontre elle aussi qu’elle a foi en l’avenir de la forêt, et qui pourra mettre plus facilement en marche des projets rentables économiquement et s’inscrivant dans le développement durable ».

Occupation du territoire

Une autre préoccupation du candidat du Parti Québécois dans Roberval consiste dans l’établissement de politiques favorables à une occupation dynamique du territoire. Sur cette question, Denis Trottier entend travailler à l’établissement de programmes spécifiques aux municipalités de 2 000 habitants et moins afin de les aider à assurer des services collectifs à un coût acceptable pour les citoyens qui y vivent.

« Nous devons nous assurer que les citoyens qui vivent dans de petites municipalités aient accès à des services publics de base, comme le cellulaire, sans que cela leur coûte les yeux de la tête », commente Denis Trottier. Il en va de même dans les coûts d’entretien des voies de circulation, en particulier pour les routes collectrices, où on se doit d’aider les municipalités.

La vision de financement de Denis Trottier sur ce type de programme se retrouve dans une utilisation à des fins locales de redevances sur les ressources naturelles. « Nous devons travailler à ce qu’une partie des redevances payées par les entreprises qui exploitent nos ressources naturelles nous reviennent en région », explique le député sortant. Quant aux redevances elles-mêmes, M. Trottier mentionne que l’on propose qu’elles soient prises en fonction du prix des matières premières en lieu et place du profit des entreprises. « Cette façon de faire nous permettrait d’éviter que des entreprises n’aient pas à payer de redevances », complète M. Trottier.

Gouvernance

Dans l’actuelle campagne électorale, M. Trottier précise avoir été, à plusieurs reprises, interpelé sur les questions de collusion et d’intégrité. « Toutes ces questions qui ont marqué l’actualité au cours de la dernière année affectent tout le personnel politique, indépendamment du parti politique », commente M. Trottier, qui déplore cette situation. « Ce n’est pas tout le monde qui est corrompu », déclare Denis Trottier, qui se présente comme étant au service de ces concitoyens afin d’obtenir le maximum de retombées collectives dans les décisions prises par un gouvernement.

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