La MRC de Maria-Chapdelaine souhaite soutenir les organisations bénévoles du territoire afin de motiver les membres à poursuivre leur implication après plus d’un an de pandémie. Une somme de 367 500 $ sera consacrée spécifiquement à cet enjeu.

L’argent provient de l’aide financière perçue par la MRC auprès du gouvernement du Québec dans le cadre de la COVID-19. La MRC a réservé 67 500 $ sur les 815 000 $ reçus pour ses propres fins et a décidé de rendre le reste disponible pour appuyer les différentes initiatives, dont le bénévolat.

« Quand une organisation n’a pas eu d’activité pendant un an, deux ans, on a une crainte qu’il y ait un essoufflement bénévole. On veut encourager le bénévolat, qui est très important pour la vitalité de nos milieux », a indiqué le préfet, Luc Simard.

Ainsi, les associations sportives et culturelles, plus particulièrement celles qui oeuvrent auprès des jeunes, auront accès à une enveloppe de 250 000 $. Les festivals et événements du territoire pourront quant à eux toucher une aide financière jusqu’à concurrence de 117 500 $.

« On veut que ce soit un programme qui ne soit pas compliqué. Il s’agit d’être un OBNL enregistré et de s’inscrire via un formulaire. Toutes les associations toucheront un montant de base en plus d’un montant par jeune inscrit. »

En ce qui regarde les festivals et événements, l’aide accordée le sera en fonction de l’envergure de l’événement, soit 2 500 $ pour un nouvel événement ou un événement local, 5 000 $ pour un événement qui touche l’ensemble de la MRC et 10 000 $ pour un événement à portée régionale.

Autres volets

La MRC réserve également 200 000 $ pour soutenir les infrastructures et organisations supralocales. Ce fonds spécial servira à couvrir des dépenses qui ont été engendrées par la pandémie jusqu’à un maximum de 15 000 $ par organisation.

Enfin, une somme de 180 000 $ est réservée pour soutenir différentes initiatives vouées à soutenir l’achat local.

« Tout ça, c’est un montant de 815 000 $ qu’on investit dans le milieu. On ne voulait pas se l’approprier à la MRC et mettre ça dans nos coffres, ça n’aurait rien donné de faire ça pour faire un surplus. Ce que l’on veut, c’est que ça aille dans le milieu, aux meilleurs endroits possible. »