RÉFORME BARRETTE . Quelque 12 cadres, possiblement 13, sont dans l’incertitude la plus totale quant à leur avenir au CSSS Maria-Chapdelaine, une situation que déplore le président du conseil d’administration, André Perron.

« Actuellement, on a certainement 12 cadres, et peut-être un treizième, qui n’ont plus d’ouvrage au 31 mars. Actuellement, le plan organisationnel n’est pas connu. Si on nous l’avait donné, on aurait peut-être pu alléger ces incertitudes, mais actuellement on ne connaît rien », laisse tomber André Perron.

Celui-ci est pourtant d’avis que le travail à abattre sera encore au rendez-vous au 1er avril. « Ces 12 ou 13 personnes-là, ce n’est pas vrai qu’au 1er avril on n’aura plus besoin de leurs services. On crée des incertitudes et des inquiétudes majeures actuellement », lance-t-il.

Ces employés pourraient toutefois retrouver du travail ailleurs dans le réseau, de rappeler André Perron, notamment avec des départs à la retraite potentiels. L’absence d’une structure organisationnelle connue fait toutefois en sorte que ces gens pourraient postuler ailleurs pour ensuite constater qu’un poste est ouvert localement.

Par ailleurs, le conseil d’administration n’a pas d’information en main quant à l’avenir des services de proximité dans Maria-Chapdelaine. « J’aimerais bien savoir où on s’en va localement, car en ce moment, on ne sait aucunement où on s’en va localement », déplore le président du c.a.

Chose certaine, d’ici au 31 mars, pas question que le conseil d’administration ne s’avance en terrain miné avec des réformes ou projets d’envergure. « Il n’est pas question que le c.a. s’engage dans quelconque chantier. On ne se mettra pas la tête sur la bûche pour les autres », d’affirmer André Perron.