Malgré la complexité que peut représenter un chantier pour la construction d’un pont, il s’agit d’un domaine où il faut être capable de faire preuve de rapidité, notamment dans le milieu forestier.
« Depuis le nouveau régime forestier, la gestion en forêt n’est plus entre les mains de l’industrie, alors c’est plus difficile pour la planification, car il n’y a pas de gestion à long terme. Nous, on est les derniers au bout, alors quand on nous appelle, c’est souvent que l’on a besoin d’un pont très rapidement », mentionne Martin Rousseau.
La construction d’un pont peut se faire aussi rapidement qu’en une seule semaine pour un ouvrage de moindre complexité qu’en quelques mois pour une structure de plus grande envergure.
« Le plus gros défi que j’ai vu, personnellement, c’était un pont que l’on a fait un Nunavik, au 62e parallèle. Il y avait beaucoup de conditions inconnues et de facteurs incontrôlables, en plus du froid. Et tout notre matériel partait un mois avant pour être livré par bateau. Une fois sur place, plus question de faire venir du matériel supplémentaire! »
Localement, on peut reconnaître la passerelle sur la Mistassibi construite pour le sentier quad et motoneige de la Passerelle du 49e comme une conception de Constructions DOMI.
« Ce fut un contrat clé en main assez difficile. Une passerelle, c’est très élancé alors ça influence le comportement de la structure. Il faut être prêt à investir beaucoup d’argent en ingénierie pour tout valider. »
Matériau
Dans la construction de pont, l’entreprise utilise le modulaire ainsi que les combinaisons acier-bois, bois-bois et acier-béton. Le bois peut-il être considéré comme un matériau d’avenir dans ce domaine?
« C’est un matériau qui est très compétitif dans certaines portées (la longueur des poutres) et dans les délais d’approvisionnement. C’est un matériau qui a tout à fait sa place. »
