Actualités

Temps de lecture : 1 min 37 s

Carmélites de Dolbeau : les seules au Québec à fabriquer les hosties

Denis Hudon
Le 20 décembre 2022 — Modifié à 16 h 58 min le 20 décembre 2022
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les Carmélites de Dolbeau sont depuis quelques années les seules au Québec à encore fabriquer des hosties. C’est une source de revenus somme toute modeste pour la communauté religieuse.

En 1983, le Carmel de Dolbeau prend la relève des Sœurs Antoniennes pour la fabrication des hosties. Ces dernières avaient reçu, en 1912, une demande du Séminaire de Chicoutimi pour fabriquer les hosties, distribuées alors dans les paroisses du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais aussi dans les institutions. Aujourd’hui, la distribution des hosties en provenance du Carmel de Dolbeau dépasse largement nos frontières régionales.

Pour la cuisson des hosties, faites à partir d’eau et de farine, c’est une tâche qui est maintenant exécutée par un employé. Les sœurs continuent cependant de faire le découpage et l’emballage des hosties et sont aussi responsables de l’expédition.

Quant aux retailles d’hosties, on les retrouve dans plusieurs commerces et dépanneurs.

« On peut dire que nos retailles d’hosties sont aussi bien populaires », lance en souriant sœur Denise-Thérèse Moussette.

Cloîtrées, mais de leur temps

Les carmélites ne quittent que très rarement leur monastère, essentiellement pour aller voter, se rendre à l’hôpital ou pour faire des emplettes. Elles ont l’aide d’une personne de l’extérieur des murs qui se charge de faire les courses et l’épicerie.

Sœur Denise-Thérèse, à titre de prieure, n’hésite pas cependant à sortir quelque fois pour faire des achats elle-même pour le monastère, lorsque nécessaire.

Même si les sœurs vivent cloîtrées, elles n’en sont pas moins informées sur le monde extérieur. Avec les moyens de communication modernes, elles ont la possibilité de communiquer plus aisément avec les proches. Les Carmélites de Dolbeau ont aussi leur site Web et une adresse courriel.

Sœur Denise-Thérèse a même son cellulaire à portée de main, ce qui lui est fort utile dans la gestion des affaires au quotidien. Les religieuses ont aussi la télévision, mais pas le câble, et reçoivent aussi des journaux, Le Devoir par exemple.

Une journée type pour les religieuses ressemble à ceci : levée à 5h, oraison (prières silencieuses) de 6h à 7h, petit déjeuner, les laudes à 7h30, pause-détente de 8h à 8h15, Eucharistie à 8h30, le travail (lavage, fabrication d’hosties, soins aux malades, aide à la cuisine, etc.) de 9h30 à 11h30, diner en groupe à midi, libre en début d’après-midi, travail et vêpres à 16h30, oraison, souper, récréation, office des lectures et complies à 20h. Dernier office avant la nuit et ensuite le dodo.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES