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Camp de jour dans Maria-Chapdelaine : on évite le pire

Serge Tremblay
Le 08 juin 2022 — Modifié à 07 h 17 min le 08 juin 2022
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

La situation avec les camps de jour dans la MRC de Maria-Chapdelaine n’est certainement pas parfaite en vue de l’été, mais le pire a été évité. Le recrutement d’animateurs est devenu plus difficile que jamais.

Certaines municipalités ont passé bien près de ne pas être en mesure d'offrir des camps jour. Girardville a trouvé une solution de dernière minute en rehaussant les salaires et Sainte-Jeanne-d'Arc, qui n'avait pas réussi à trouver d'animateur, semblait en voie d'y arriver en début de semaine.

Lors du dernier décompte, on prévoyait être en mesure d'offrir autour de 650 places cet été, ce qui n'inclut toutefois pas Sainte-Jeanne-d'Arc, dont la situation n'était pas encore réglée. On évite donc le pire après avoir cru que la MRC serait en sévère déficit de places.

C’est que les camps de jour sont devenus une nécessité pour bien des parents. Ils font un peu office de service de garde pendant la belle saison et permettent aux parents de continuer à travailler en ajustant leur routine.

Sans camp de jour, la solution devient rapidement de prendre des vacances puisque les enfants qui fréquentent ces activités sont pour la plupart trop jeunes pour demeurer seuls à la maison.

« On n’est plus à l’ère du terrain de jeu. C’est une forme de service de garde, mais ce n’est pas vu comme ça et donc, les budgets ne sont pas à la hauteur. Le manque d’animateurs fait qu’il faut offrir de meilleurs salaires et les coûts des camps de jour augmentent. Ce qui coûtait 15 $ par semaine autrefois coûte 75 $ par semaine aujourd’hui. Pour une famille qui a deux ou trois enfants, ça devient très coûteux », souligne Carole Richer, conseillère en développement locale, qui a été interpellée dans ce dossier.

Celle-ci précise, à titre d’exemple, que Girardville a dû offrir des salaires de 18 $ l’heure afin de réussir à combler ses besoins.

Animateurs

En tout, 51 animateurs et animatrices ont pu être recrutés alors que dans un monde idéal, on en trouverait 60 à 65 pour assurer un service qui couvre bien le territoire.

Si la tendance se maintient, il faudra à nouveau faire des pirouettes l’an prochain afin d’offrir un nombre de places acceptable en camp de jour. Une préoccupation pour le milieu, puisqu’il s’agit d’une offre qui fait partie de la qualité de vie offerte chez nous.

Une idée a été lancée de regrouper l’offre de tout le territoire et ensuite utiliser le transport collectif afin de faire voyager les animateurs au besoin, mais il faudra convaincre plusieurs municipalités pour y arriver.

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