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Brunelle-Duceppe heureux de la collaboration régionale

Serge Tremblay
Le 20 décembre 2019 — Modifié à 09 h 07 min le 20 décembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Dossier de l’aluminium, rencontres avec les élus, les maires et les organismes communautaires. Les dernières semaines ont été particulièrement mouvementées pour le nouveau député fédéral de Lac-Saint-Jean.

En poste que depuis un peu, Alexis Brunelle-Duceppe a rapidement appris le fonctionnement de la joute parlementaire. Lui et Mario Simard, son homologue de Jonquière, ont eu à défendre les travailleurs de l’aluminium dans le dossier de l’accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique.

Brunelle-Duceppe est particulièrement heureux que ce dossier ait pu être élevé au-delà de la partisanerie, notamment avec l’arrivée dans la mêlée de Richard Martel, le député conservateur de Chicoutimi-Le Fjord. « À l’initiative du Bloc, nous l’avons approché afin que nous formions une coalition régionale. Il fut très heureux de se joindre à nous pour défendre les travailleurs. »

Selon  lui, le Parlement d’Ottawa a compris que la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean est composée de gens aux liens tissés serrés. Par exemple, le Président de la Chambre des Communes a accepté qu’il siège à côté de Mario Simard, le député de Jonquière. Les deux hommes sont d’ailleurs surnommés « le duo régional » par leurs collègues.

Lorsqu’il n’est pas à Ottawa, Alexis Brunelle-Duceppe ne chôme pas. « En circonscription, j’ai en moyenne 3-4 rencontres par jour, que ce soit avec des organismes communautaires ou avec les maires » affirme-t-il. « J’entretiens également d’excellentes relations avec les députés Éric Girard et Nancy Guillemette. Le tout se fait au-delà de la partisanerie, dans une vision régionaliste ».

Une plus grande crédibilité au Bloc Québécois

« Les autres partis se rendent compte qu’on est sérieux. Être rigoureux dans les dossiers, ça a toujours été la marque de commerce du Bloc », ajoute Brunelle-Duceppe. Le Bloc Québécois, qui est un parti reconnu, grâce à ses 32 élus, est maintenant doté d’un budget de recherche, d’employés dédiés à la recherche et de plus grandes ressources.

Notons que son statut de 2e parti d’opposition au Parlement lui confère également un plus grand temps de parole ainsi qu’une participation à tous les comités parlementaires, ce qui ne s’était pas vu depuis la déconfiture du Bloc en 2011.

Un esprit de transpartisannerie

Alexis Brunelle-Duceppe a embauché dans son équipe deux anciens attachés politiques de Richard Hébert, l’ancien député libéral. Il s’agit de Guylaine Proulx et Michel Gagnon. Il souhaitait ainsi tirer profit de leur expérience du travail de circonscription et également former les nouveaux employés.

« Le mot rassemblement que j’ai utilisé dans ma campagne, je l’utilise encore après mon élection. Ce sont des gens d’expérience qui connaissent les acteurs du milieu ainsi que les différents cas de comté. »

 

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