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Bois d'oeuvre : Unifor réclame le soutien des gouvernements

Le 13 octobre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 13 octobre 2016
Par Karine Desrosiers

FORESTERIE. Alors que l’entente sur le bois d’oeuvre Canada-États-Unis vient de prendre fin et suscite de grandes inquiétudes quant à la survie des emplois dans les scieries du Québec et au Saguenay-Lac-Saint-Jean, le président du syndicat Unifor de la scierie Résolu de Dolbeau-Mistassini, Daniel Leblond, réclame des mesures compensatoires qui contreraient les surtaxes qui pourraient être imposées par les Américains.

:« Comme travailleurs de l’industrie de la forêt, nous avons toujours exigé le libre-échange et l’application du libre marché dans les relations canado-américaines sur le bois d’œuvre, et nous demandons à notre gouvernement de mettre en place un plan de mesures compensatoires, comme des garanties de prêts, pour permettre aux entreprises d’ici de passer au travers de cette nouvelle crise », déclare Daniel Leblond, soulignant que ce sont les petites et moyennes entreprises qui seront les plus affectées.

Pour Daniel Leblond, les conséquences du non-renouvellement de l’entente sur le bois d’oeuvre, entente où on se devait de tenir compte que l’industrie canadienne du bois ne bénéficie pas de subventions contrairement aux allégations des Américains, n’ont pas tardé à se faire sentir dans les des entreprises forestières d’ici.

« Dans l’usine de Mistassini, des investissements de 8 à 10 M$ devaient se réaliser d’ici le printemps 2017, et on nous a informés lundi (11 octobre), que le projet est mis sur la glace puisque la direction révise son plan d’affaires à la lumière de ce qu’il adviendra avec l’imposition de surtaxes par les Américains », a précisé M. Leblond.

Pour le président d’Unifor, les Américains ne respectent pas leur signature sur le traité de libre-échange Canada-États-Unis dans le dossier du bois d’oeuvre.

« Au Québec, avec le nouveau régime forestier, nous avons mis en place un mécanisme qui favorise le libre marché du bois d’œuvre », souligne Daniel Leblond, précisant que la mise en vente de bois via les enchères a déjà coûté des pertes d’emplois bien rémunérés de l’ordre de 25%.

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