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Bilodeau Canada investit 700 000$ dans un nouveau musée

Yohann Harvey Simard
Le 29 avril 2021 — Modifié à 18 h 34 min le 29 avril 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

C’est une impressionnante variété d’animaux naturalisés et robotisés qui se côtoieront au sein du musée L’Univers de Bilodeau. Fort de ses 35 ans d’expérience dans le domaine, Mario Bilodeau souhaite faire découvrir l’envers du décor de la taxidermie.

L’Univers de Bilodeau ne proposera pas seulement une exposition statique, mais bien une expérience, quelque chose de vivant.

Le propriétaire de l’entreprise normandinoise, Mario Bilodeau, affirme notamment que le public aura accès à quelque chose qui sort de l’ordinaire.

« En plus de bouger grâce à la robotisation, il y a même des animaux qui vont parler. »

Il ajoute qu’à l’aide d’effets visuels et sonores, il souhaitait aussi recréer les conditions environnementales dans lesquelles évoluent normalement les différents spécimens.

« On va pouvoir entendre le tonnerre, voir la neige tombée, ça va être toute qu’une affaire! », s’exclame-t-il.

Le musée sera situé à Normandin, où se trouvaient déjà les bureaux de Bilodeau Canada. Grâce à un investissement total de 700 000$, dont deux subventions gouvernementales, l’entreprise a pu procéder à un agrandissement de sa salle d’exposition, soit d’environ 100 pieds par 40.

D’ailleurs, plusieurs bêtes mécanisées ont aussi pu être ajoutées. Des espèces plus exotiques, tels que des tigres et des lions, seront même incluses dans l’exposition.

Les travaux sont presque terminés et le musée devrait ouvrir ses portes dès cet été, en fonction des consignes sanitaires.

Une vitrine

Selon Mario Bilodeau, l’économusée qui était déjà en place n’était plus suffisant pour montrer l’étendue de savoir-faire que son entreprise a développé au fil des ans.

« On est rendu avec 90 employés, je travaille avec 27 pays à travers le monde, on fait des bêtes mécanisées pour le cinéma, des décors, des costumes, bref, on fait bien des choses dont les gens ne sont pas au courant », fait-il valoir.

Que ce soit dans des superproductions américaines, telles qu’Une nuit au musée ou Pathfinder, ou encore dans des productions québécoises, telles qu’Horloge biologique ou Maïna, il n’est pas rare que l’on puisse apercevoir le matériel de Bilodeau Canada à l’écran.

Mario Bilodeau souligne en outre que le musée est aussi l’occasion de changer les perceptions négatives que peut avoir la population quant à l’usage de la fourrure.

« Aujourd’hui, le monde de la fourrure, c’est bien différent de ce que c’était il y a 20 ans. Mais ça, ça prenait une tribune pour l’expliquer aux gens. »

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