De nombreux organismes communautaires n’arrivent plus à faire autant qu’ils le souhaiteraient, faute de bénévoles.

Le Centre d’action bénévole Maria-Chapdelaine, lors d’une tournée amorcée récemment, a pu constater qu’il manque, aux bas mots, 600 bénévoles!

«Et ce n’est que pour 34 organismes que nous avons pu rencontrer jusqu’à maintenant. Les besoins sont importants et urgents», souligne Sarah Verreault, coordonnatrice du Centre d’action bénévole.

Le vieillissement de la population, l’essoufflement de bénévoles fortement engagés et l’évolution des besoins et des personnes, représentent autant de facteurs qui contribuent à l’érosion de l’implication bénévole sur le territoire.

Organisations en péril

Sarah Verreault le concède d’emblée, la situation qui prévaut actuellement, met en péril certaines organisations dans les plus petits milieux.

«Sans relève, dans les petites localités, nous en sommes à un point où il est possible que certaines activités ne puissent plus se tenir.»

Dans l’ensemble, cependant, la plupart des organisations arrivent à remplir leur mandat, mais pas avec la même efficacité.

«Ce que l’on entend, c’est que les organismes ne sont plus capables de faire ce qu’ils faisaient autrefois.»

Recruter

Tout le défi consiste donc à trouver de nouvelles personnes, prêtes à s’investir bénévolement dans des organisations. Pour y arriver, il faut démystifier le bénévolat, croit Sarah Verreault.

«Je pense que le principal obstacle, c’est le manque de connaissance. Faire du bénévolat, ce n’est pas un deuxième travail. Ça peut être juste une heure une fois par mois.»

Elle ajoute qu’il est possible de s’impliquer en fonction de ses talents, de sa disponibilité et de ses intérêts.

La plateforme jebenevole.ca, notamment, permet de trouver des opportunités d’apporter sa contribution à son milieu.