ÉGLISE. Il aura fallu trois années de démarches, de recherches de financement et plusieurs centaines d’heures de bénévolat pour que l’église de Saint-Stanislas soit convertie en un centre multifonctionnel qui portera dorénavant le nom de «Au Clocher».

«Il aura fallu 3 consultations publiques pour s’assurer de l’acceptabilité sociale du projet. Ces consultations avec les gens du milieu ont vraiment permis de bonifier le projet. Les inquiétudes des uns sont venues temporiser l’euphorie des autres, si bien qu’aujourd’hui, nous avons un projet réaliste qui n’est pas le fruit du hasard, mais bien celui d’une planification réfléchie. Nous avons tenté de ne rien laisser au hasard», a commenté le maire Mario Biron rappelant que le projet permet de conserver et de faire vivre un monument patrimonial vieux de 85 ans à Saint-Stanislas en lui redonnant une vocation communautaire et de rassemblement civique.

Le Centre multifonctionnel Au Clocher regroupe un ensemble de services et de micros- entreprises. On y retrouve un restaurant de 40 places, un centre d’escalade professionnel, un centre de conditionnement physique, une salle d’accueil pour le camp de jour estival, une salle de projection avec un écran de 19 pieds. La bibliothèque municipale y a aussi élit domicile. On prévoit y aménager un comptoir solidaire d’alimentation dans les prochains mois. À l’extérieur un parc d’amusement et une patinoire viennent compléter le projet de même qu’une terrasse aménagée sur le parvis de l’église

Investissements

La reconversion de l’église de St-Stanislas en un centre de services de proximité a demandé des investissements de 450 000$. Le conseil de la Fabrique, la municipalité, la Corporation des jardins forestiers, le pacte rural, les députés provinciaux et le gouvernement fédéral ont contribué au financement du projet. Le maire Mario Biron a par ailleurs tenu à souligner l’apport considérable des bénévoles et citoyens dans la réalisation de cette reconversion. Le maire Biron a conclu, «Nous avons été capables non  seulement d’impliquer les gens de notre communauté, mais aussi de les garder motivés pendant plus de trois ans malgré les hauts et les bas qui surviennent inévitablement dans la réalisation d’un projet d’une telle envergure»