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Arbres près des routes : à qui la responsabilité?

Le 06 août 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 06 août 2016
Par Karine Desrosiers

TRANSPORT. Les grands vents qui ont sévi lors de l’orage du 27 juillet dernier ont déraciné plusieurs arbres en bordure de la route 373, mieux connue comme la route de la Friche. La perte de ces arbres vient accentuer la problématique bien connue d’un manque de coupe-vents dans ce secteur, notamment pendant l’hiver.

Avec les nombreuses bleuetières situées en bordure de cette route, les vents rendent la période hivernale parfois pénible pour les automobilistes. Suite à l’orage du 27 juillet, les internautes n’ont pas manqué de dénoncer que la situation n’allait que s’aggraver.

Le ministère des Transports du Québec a-t-il un rôle à jouer à cet égard? « Le ministère est bien au fait des problématiques associées aux grands vents et la poudrerie sur cette route. Il en revient à la bonne volonté des propriétaires privés de décider s’ils veulent ou non conserver une bande d’arbres ou encore procéder à de la plantation », explique Véronick Lalancette, responsable des communications pour la direction régionale du MTQ.

Cette dernière ajoute toutefois qu’il est possible pour les propriétaires de prendre entente avec le ministère pour l’installation de clôtures à neige, comme c’est le cas dans certains secteurs de la route 169, notamment à Albanel et à Saint-Augustin.

« Dans ce type d’entente, c’est le ministère qui défraie les coûts d’achat des clôtures et un montant est accordé pour l’installation et la désinstallation des clôtures. Il revient aux propriétaires de les installer », précise Véronick Lalancette.

Solutions recherchées

La poudrerie dans la Friche est un problème qui ne date pas d’hier. Le ministère des Transports précise qu’il est à la recherche de solutions et qu’il y a une réflexion en cours.

« Nous avons une bonne collaboration avec la MRC de Maria-Chapdelaine. Des discussions ont été amorcées afin de trouver des pistes de solution qui permettraient d’atténuer les problématiques que l’on retrouve sur la route 373 », mentionne Véronick Lalancette.

Celle-ci ajoute qu’il y effectivement déjà eu des discussions avec les propriétaires de bleuetières. « Le ministère privilégie toutefois les discussions directes avec la MRC et c’est cette dernière qui entre en contact avec les propriétaires », souligne-t-elle.

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