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Ancienne base plein air Pointe-Racine : un site sans vocation, ni projet

Le 08 septembre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 08 septembre 2016
Par Karine Desrosiers

ABANDON. L’ancienne base plein air Pointe-Racine est située sur un site qui fait l’envie de plusieurs, en bordure du lac Saint-Jean. Le site est pourtant largement abandonné depuis plusieurs années et aucun projet n’est dans l’air.

Les terrains et les infrastructures sont la propriété de la Ville de Dolbeau-Mistassini, mais l’endroit demeure peu entretenu, hormis pour l’un des bâtiments qui est utilisé par le Club récréatif de Vauvert.

Longtemps un camp de vacances pour les jeunes, le site n’a plus de véritable vocation depuis près d’une dizaine d’années. Aux environs de 2008, un projet de camp de nature scientifique était dans l’air, mais n’a pas abouti. Depuis, le dossier n’a pas bougé de façon significative.

« Il y a eu certaines propositions qui ont été faites, mais à l’heure actuelle, c’est tellement embryonnaire qu’on ne peut pas parler de projets encore. On attend d’avoir quelque chose de plus solide », mentionne le maire de Dolbeau-Mistassini, Richard Hébert.

Pas à vendre

Chose certaine, les terrains ne sont pas à vendre. « Non, nous ne sommes pas vendeurs parce qu’on veut qu’un éventuel projet soit à l’avantage des citoyens », soutient le maire Hébert.

Ce dernier souligne d’ailleurs qu’un pareil accès au lac Saint-Jean à une valeur pour les citoyens et qu’il faut la préserver. « À l’époque, l’ancienne ville de Mistassini avait fait un coup de génie en conservant le Centre touristique Vauvert. Si elle avait vendu à des intérêts privés, il faudrait aujourd’hui payé pour avoir accès à la plage », rappelle-t-il.

Richard Hébert précise toutefois qu’il n’est pas exclu qu’on puisse trouver une forme de partenariat public/privé pour donner une nouvelle vocation au site. « Il faut que ce soit bénéfique pour la Ville. Est-ce que ce serait possible de trouver un partenariat public/privé? Peut-être. On l’a fait avec les Halles du Bleuet et on a eu de bons résultats pour toutes les parties impliquées », fait-il valoir.

Les autorités municipales sont confortables avec l’idée de faire preuve de patience en attendant qu’un projet prometteur soit sur la table. « C’est un terrain qui a une très grande valeur, on en est conscient, mais en attendant, un bâtiment est toujours utilisé par le Club récréatif de Vauvert. C’est facile de lancer tout plein d’idées, mais il vaut mieux attendre correctement d’avoir une proposition solide », affirme Richard Hébert.

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