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Alexis Brunelle-Duceppe interdit de séjour en Chine

Yohann Harvey Simard
Le 29 mars 2021 — Modifié à 16 h 45 min le 29 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Samedi dernier, le gouvernement communiste chinois a fait savoir au député bloquiste Alexis Brunelle-Duceppe qu'il n'était pas le bienvenu sur son territoire. Loin d'ébranler le député, cette annonce l'encourage au contraire à continuer son combat.

"Ça me passe 10 pieds par-dessus la tête. Pour moi, c'est presque honorifique, c'est une médaille. Ça veut dire que je fais mon travail et que je dérange. Et c'est mal me connaitre de vouloir me faire taire comme ça. Ça me motive encore plus à continuer le combat ", fait valoir Alexis Brunelle-Duceppe, en ajoutant que de toute façon, il n'avait pas l'intention d'aller visiter la Grande Muraille cet été.

Cette interdiction de séjour constitue la riposte chinoise aux récentes sanctions économiques imposées par la Canada.

Le député conservateur Michael Chong, ainsi que tous les membres du Sous-comité des droits internationaux de la personne, dont Alexis Brunelle-Duceppe est l'actuel vice-président, sont également visés.

Ce qu'ont en commun ces parlementaires, c'est d'avoir ouvertement décrié la situation de la minorité ouïghoure en Chine, qu'ils qualifient de génocide. Ils exigent en ce sens la relocalisation des prochains Jeux Olympiques devant normalement avoir lieu à Pékin en 2022.

"On commence à avoir des appuis de taille à l'international autour de mon idée de relocaliser les Jeux. Ce qu'il faut, c'est que Trudeau se positionne sur le génocide, et il ne l'a toujours pas fait. Il ne reconnait même pas le dossier. Un moment donné, il faut avoir du courage et savoir se mettre du bon côté de l'Histoire."

 

 

 

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