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À Normandin le trajet de la Transquébécoise sera modifié

Le 01 novembre 2011 — Modifié à 00 h 00 min le 01 novembre 2011
Par Karine Desrosiers

Club Coursiers des Neiges

Normandin - Les difficultés de renouvellement de certains droits de passage sur des terres agricoles conduisant au centre-ville de Normandin conduisent les dirigeants du Club Coursiers de neiges de Normandin-Saint-Thomas Didyme et Saint-Edmond-les-Plaines à proposer une modification majeure au sentier transquébécois. Ainsi, la proposition est à l'effet de contourner les municipalités de Normandin et Saint-Edmond-les-plaines en empruntant un trajet qui partira du pont de Normandin-La Doré, en passant par le Lac à Jim et le lac des Coudes pour se rendre au Club des sportifs d'Albanel.

C'est ce qu'a confirmé le président du club, M. Bertrand Grondin, qui précise que des négociations se poursuivent toujours avec certains propriétaires et la Ville de Normandin, afin de compléter les sentiers locaux pour se rendre à la piste Transquébécoise pour les membres de Normandin. La décision de la direction du club fait suite au refus de certains propriétaires de terres agricoles de reconduire l'entente des droits de passage sur leur propriété. L'impossibilité d'en venir à une entente dans le respect des mêmes conditions qui prévalaient l'an dernier apporte des changements majeurs au circuit qu'empruntait la Transquébécoise. L'impact majeur repose dans le fait que la Transquébécoise ne passe plus par le centre-ville de Normandin.

Maire Tremblay

M. Grondin déplore que l'on soit dans l'obligation de changer ainsi le circuit de la piste de motoneige dans le secteur de Normandin." Nous sommes quelque 200 membres qui se retrouvent avec des changements qui obligent des bénévoles à être dans une position de négociation où nous sommes pris en otage", souligne M. Grondin. Le président du Club Coursiers des Neiges s'en prend par ailleurs au maire de Saguenay qui a amené le monde de la motoneige dans une position problématique. "Le maire Jean Tremblay est un adepte de la prière pour l'éclairer dans ces décisions au conseil de ville. Nous pensons qu'il aurait dû s'inspirer de cette pratique avant de jeter le bordel dans l'industrie de la motoneige", a conclu M. Grondin.

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